LASSITUDE
Je traîne à chaque
pas un boulet trop lourd
Fait de
regrets, d'ennuis, de souvenirs moroses ;
Mais parfois,
remembrant mes plus vieilles amours
Je trouve un
doux parfum aux plus tristes des choses.
D'autres fois,
le plus souvent quand s'abîme le jour,
Je me sens
seul, en proie à un cafard sans cause,
Seul et veule
et sans joie, invoquant le secours
D'un sourire défunt
qui vaincrait ma névrose.
Etreintes et
aveux où donc vous trouvez-vous ?
Sans vous je ne
veux que pleurer ma peine amère.
Car le temps
est parti portant je ne sais où
Tout ce que
j'eus en moi de tendre et de sincère
Echos d'un
murmure et reflets d'un souvenir,
Mes rêves les
plus doux, mes plus fougueux désirs.