Revenir à la page d'accueil
  Notre Journal | Ecrivez-nous samedi 16 décembre 2006 Recherche :  
  UNE
  LA GRIFFE
  EDITO
  CHRONIQUES
  POLITIQUE
  ECONOMIE
  SOCIETE
  CULTURE
  INTERNATIONAL
  CONTRIBUTIONS
  SPORT
  SERVICES



Le Matin est un quotidien sénégalais d'informations générales créé en janvier 1997 par un groupe de journalistes sous l'impulsion de l'imprimeur Baba TANDIAN président du Groupe Tandian Multimedia éditeur du journal. Le Directeur de publication est Massamba MBAYE (mass15fr@yahoo.fr)
Route de l'aéroport Yoff - Dakar
Tel : (221) 820 92 02
Fax : (221) 820 92 06
canmatin@yahoo.fr

 

Contributions, commentaires, questions ? Cliquez
ici


>ACCUEIL > RECHERCHE AVANCEE
 
 RECHERCHE AVANCEE :  Rubriques
 
CULTURE

CENTENAIRE DE LA NAISSANCE DE MEDECIN ECRIVAIN:Birago Diop pas oublié par les siens

 

La cérémonie marquant le centenaire de la naissance de Birago Diop (11 décembre 1906- 11 décembre 2006) a été fêtée hier, à son domicile de "Keur Birago", devenu le siège de l'Association des écrivains du Sénégal, dans la pure intimité. Un choix voulu par sa famille.

 
Birago Diop
Contemporain de Léopold Sédar Senghor dont le centenaire se fête tout au long de l'année 2006, celui du poète et écrivain Birago Diop, premier vétérinaire africain a été célébré avec des dimensions plus modestes certes mais, assurément, quand il s’agit de la mémoire d’un homme de qualité seul le symbole convainc. Étaient présents à cet hommage, sa fille Andrée, ses petits-enfants et amis comme Amadou Diaw, le président fondateur de l’Institut Supérieur de Management et l'ancien directeur général de l'UNESCO, Amadou Mahtar Mbow.
Ce dernier, alors professeur au lycée Faidherbe de Saint-Louis, a eu à faire connaissance avec Birago alors qu’il servait comme vétérinaire.
A travers son témoignage, M. Mbow a souligné les qualités exceptionnelles de Birago Diop comme "sa fidélité en amitié" et sa "convivialité particulière". Pour une personne de sa dimension, qui a servi dans presque toutes les grandes capitales de l'Afrique de l'Ouest pendant l'époque coloniale et après, "le Sénégal devrait lui rendre hommage", a précisé Amadou Mahtar Mbow.
Pourtant, celui que M. Mbow considérait à la fois comme "un ami" et "un frère" avait opté, au moment de l'indépendance, pour la nationalité sénégalaise au détriment de celle française malgré tous les avantages que conférait cette dernière.
Mis à part le propos de sa fille Andrée, qui se dit "fière" d'avoir Birago Diop comme père, les autres témoignages étaient axés sur son oeuvre littéraire. Une oeuvre qui, selon Amadou Mactar Mbow, "reflète la culture africaine". Selon Mme Mame Marie Ndiaye Seck, professeur de français, "Birago Diop a embrassé tous les genres littéraires". De lui, Senghor disait: "Il renoue avec la tradition et ressuscite la fable et les contes anciens, dans leur esprit et dans leur style.
Il les rénove cependant, en les traduisant en français, avec un art qui, respectueux du génie de la langue française, conserve, en même temps, toutes les vertus des langues négro-africaines". Dans le sillage de cette cérémonie, dix lycées et écoles auront des salles parrainées par Birago Diop. Des professeurs de français vont, pendant un mois, revenir sur l’œuvre de cette figure emblématique de l’histoire contemporaine du Sénégal.

Charles Malick SARR 
Article daté du 12/12/2006
 
 
haut de page

Dossiers v

Editorial v

A la Une v

 

TOP 10 v

 

| UNE  | LA GRIFFE  | EDITO  | CHRONIQUES  | POLITIQUE  | ECONOMIE  | SOCIETE  | CULTURE  | INTERNATIONAL  | CONTRIBUTIONS  | SPORT  | SERVICES  |
 

Dernière mise à jour : vendredi 15 décembre 2006
Le Matin - Route de l'aéroport Yoff - Dakar
Copyright © 2005 Trade Point Sénégal